Dufy, Portrait de Gustave Coquiot
Parallèlement à la vente qu’il faisait de manuscrits à la bibliothèque municipale du Havre, un bibliophile rouennais a souhaité donner au musée d’art moderne André Malraux un dessin de Raoul Dufy en sa possession. Il s’agit d’une esquisse représentant Gustave Coquiot.
Cette œuvre non datée est à mettre en relation directe avec deux autres portraits de Gustave Coquiot réalisés en 1924 : l’un est conservé au musée national d’art moderne - Centre Pompidou et l’autre, non localisé, est répertorié dans le catalogue raisonné des dessins de Raoul Dufy par Fanny Guillon-Laffaille en 1991 sous le numéro 750.
Dufy a vraisemblablement exécuté ces trois dessins au cours d’une même séance de travail ou dans un intervalle très rapproché.
De très légères différences apparaissent ci et là, le dessin acquis par le MuMa se distingue par le point de vue de trois quarts adopté par Dufy qui représente le visage lourd de l’homme de lettres, la main droite remontée sur le haut du buste. La technique est similaire avec un trait sûr et rapide, plus ou moins appuyé, et estompé pour modeler les formes du visage.
Le dessin est dédicacé à Mauricia, la femme de Coquiot.
En 1924, lorsque ce portrait est réalisé, Gustave Coquiot est âgé de 59 ans. Ce critique d’art et écrivain français, né à Puits (Côte-d'Or) le 24 septembre 1865 meurt à Paris le 6 juin 1926, deux ans après la réalisation de cette esquisse.
Au moment où Dufy le portraiture, Gustave Coquiot, qui a déjà publié la plupart de ses livres, vient d’éditer un ouvrage consacré à Georges Seurat.
Dufy travaille à l’illustration de l’un de ses ouvrages, La terre frottée d’ail, qui paraît en 1925, chez Delpeuch (97 dessins au trait, dont 20 grands hors-texte).
Plus tôt, en 1901, Pablo Picasso qui vient de s’installer à Paris réalise à deux reprises le portrait peint de Gustave Coquiot (toiles conservées au musée Picasso à Paris et à la Fondation Emil G. Bührle).
Ce don vient enrichir de manière intéressante le fonds de dessins de Raoul Dufy conservé par le MuMa, qui ne comptait jusqu’à présent aucun portrait (en dehors de celui de sa femme).
Cette œuvre non datée est à mettre en relation directe avec deux autres portraits de Gustave Coquiot réalisés en 1924 : l’un est conservé au musée national d’art moderne - Centre Pompidou et l’autre, non localisé, est répertorié dans le catalogue raisonné des dessins de Raoul Dufy par Fanny Guillon-Laffaille en 1991 sous le numéro 750.
Dufy a vraisemblablement exécuté ces trois dessins au cours d’une même séance de travail ou dans un intervalle très rapproché.
De très légères différences apparaissent ci et là, le dessin acquis par le MuMa se distingue par le point de vue de trois quarts adopté par Dufy qui représente le visage lourd de l’homme de lettres, la main droite remontée sur le haut du buste. La technique est similaire avec un trait sûr et rapide, plus ou moins appuyé, et estompé pour modeler les formes du visage.
Le dessin est dédicacé à Mauricia, la femme de Coquiot.
En 1924, lorsque ce portrait est réalisé, Gustave Coquiot est âgé de 59 ans. Ce critique d’art et écrivain français, né à Puits (Côte-d'Or) le 24 septembre 1865 meurt à Paris le 6 juin 1926, deux ans après la réalisation de cette esquisse.
Au moment où Dufy le portraiture, Gustave Coquiot, qui a déjà publié la plupart de ses livres, vient d’éditer un ouvrage consacré à Georges Seurat.
Dufy travaille à l’illustration de l’un de ses ouvrages, La terre frottée d’ail, qui paraît en 1925, chez Delpeuch (97 dessins au trait, dont 20 grands hors-texte).
Plus tôt, en 1901, Pablo Picasso qui vient de s’installer à Paris réalise à deux reprises le portrait peint de Gustave Coquiot (toiles conservées au musée Picasso à Paris et à la Fondation Emil G. Bührle).
Ce don vient enrichir de manière intéressante le fonds de dessins de Raoul Dufy conservé par le MuMa, qui ne comptait jusqu’à présent aucun portrait (en dehors de celui de sa femme).