DAUCHEZ, Pins au bord de l'eau
André DAUCHEZ (1870-1948)
Paysage : étude de pins se mirant dans l'eau
huile sur bois
33 x 41,6 cm (avec cadre)
Le Havre, musée d’art moderne André Malraux
© 2020 - MuMa Le Havre - Charles Maslard
Paysage : étude de pins se mirant dans l'eau
huile sur bois
33 x 41,6 cm (avec cadre)
Le Havre, musée d’art moderne André Malraux
© 2020 - MuMa Le Havre - Charles Maslard
Image haute définition
André DAUCHEZ (1870-1948)
Les Pins se mirant dans l'eau
gravure sur papier
57,7 x 47,8 cm
Le Havre, musée d’art moderne André Malraux
© 2005 MuMa Le Havre / Florian Kleinefenn
Les Pins se mirant dans l'eau
gravure sur papier
57,7 x 47,8 cm
Le Havre, musée d’art moderne André Malraux
© 2005 MuMa Le Havre / Florian Kleinefenn
Image haute définition
Huit œuvres d’André Dauchez sont aujourd’hui présentes dans les collections du MuMa, dont quatre entrées grâce à la générosité de grands collectionneurs : 3 par le legs Charles-Auguste Marande en 1936, quand une estampe provient de la collection Edouard Senn généreusement donnée au musée par sa fille Hélène Senn-Foulds en 2009.
Elève de Luc-Olivier Merson, Dauchez pratique la gravure dès ses débuts et c’est avec une eau-forte d’après Isabey qu’il expose pour la première fois au Salon en 1887. André Dauchez s’est installé une presse à graver tant en Bretagne que dans son atelier de la rue Saint-Guillaume, à Paris. Il commence à pratiquer la peinture sous l’influence de son beau-frère, Lucien Simon. André Dauchez devient sociétaire de la Société Nationale des Beaux-arts dès 1896, avant d’en devenir le Président en 1931. Membre de l’Institut, il est également peintre officiel de la Marine à partir de 1922.
Il ne cesse de célébrer, par la peinture comme par la gravure, la Bretagne qu’il découvre enfant, à la faveur des vacances passées dans la maison familiale de Kergaït, sur les bords de l’Odet. Plus tard, il se fait construire une maison-atelier entre ciel et mer sur la dune de La Palud, à Loctudy. Dauchez réalise en mai 1909 un dessin de Pins au bord de l’eau qu’il transcrit peu après en gravure. Le MuMa a la chance de conserver, outre le dessin et la gravure, l’étude peinte et l’œuvre finale en grand format (133,7 x 180,3 cm), qui constituent autant d’étapes du processus créatif de cet artiste. Devant ces paysages à l’eau et au ciel transparents, on ne peut que songer à l’humilité du peintre devant la nature qu’il se plaisait, selon ses propres termes à « surprendre chez elle, dans ses replis les plus intimes, là où la solitude est la plus complète et l’étendue la plus lointaine ».
Pour en savoir plus, rendez-vous sur le site internet consacré à André Dauchez
Elève de Luc-Olivier Merson, Dauchez pratique la gravure dès ses débuts et c’est avec une eau-forte d’après Isabey qu’il expose pour la première fois au Salon en 1887. André Dauchez s’est installé une presse à graver tant en Bretagne que dans son atelier de la rue Saint-Guillaume, à Paris. Il commence à pratiquer la peinture sous l’influence de son beau-frère, Lucien Simon. André Dauchez devient sociétaire de la Société Nationale des Beaux-arts dès 1896, avant d’en devenir le Président en 1931. Membre de l’Institut, il est également peintre officiel de la Marine à partir de 1922.
Il ne cesse de célébrer, par la peinture comme par la gravure, la Bretagne qu’il découvre enfant, à la faveur des vacances passées dans la maison familiale de Kergaït, sur les bords de l’Odet. Plus tard, il se fait construire une maison-atelier entre ciel et mer sur la dune de La Palud, à Loctudy. Dauchez réalise en mai 1909 un dessin de Pins au bord de l’eau qu’il transcrit peu après en gravure. Le MuMa a la chance de conserver, outre le dessin et la gravure, l’étude peinte et l’œuvre finale en grand format (133,7 x 180,3 cm), qui constituent autant d’étapes du processus créatif de cet artiste. Devant ces paysages à l’eau et au ciel transparents, on ne peut que songer à l’humilité du peintre devant la nature qu’il se plaisait, selon ses propres termes à « surprendre chez elle, dans ses replis les plus intimes, là où la solitude est la plus complète et l’étendue la plus lointaine ».
Pour en savoir plus, rendez-vous sur le site internet consacré à André Dauchez