RODIN, L’Âge d’airain
Auguste RODIN (1840-1917)
L’Âge d’airain (Grand modèle)
1877
plâtre patiné au vernis gomme laque
180 x 68,5 x 54,5 cm
© MuMa Le Havre / Charles Maslard
L’Âge d’airain (Grand modèle)
1877
plâtre patiné au vernis gomme laque
180 x 68,5 x 54,5 cm
© MuMa Le Havre / Charles Maslard
Exécuté en 1877, L’Âge d’airain apporta gloire et reconnaissance à Rodin et marqua un tournant dans sa carrière. Après sa démobilisation en janvier 1871, Rodin se rendit à Bruxelles, où il se fixa pour six ans. Ce séjour fut entrecoupé par un périple en Italie, où l’artiste découvrit Florence et Rome et où il s’imprégna de la force créatrice de Michel-Ange, qu’il admirait par-dessus tout.
À son retour, le sculpteur reprit un nu masculin en plâtre sur lequel il travaillait depuis octobre 1875. Il le proposa, en janvier 1877, à l’exposition du Cercle artistique et littéraire de Bruxelles. Malgré une accusation de moulage sur nature, Rodin parvint à exposer le bronze au Salon de Paris en 1880 sous le titre L’Âge d’airain.
Le plâtre original, certainement détruit, fut présenté au Salon de Paris l’année de sa création. La sculpture étant devenue trop fragile, Rodin exécuta une nouvelle épreuve. Du même moule furent tirés les plâtres envoyés au musée de Dresde en 1894, à Philadelphie en 1899, à Budapest en 1900, à Saint-Pétersbourg en 1901, de mêmes que ceux qui furent exposés à Paris au pavillon de l’Alma en 1900. Les épreuves en plâtre de L’Âge d’airain répertoriées dans les musées français et étrangers sont assez nombreuses : on en dénombre quinze, soit des dons directs de l’artiste (Saint-Pétersbourg), soit un dépôt par l’État (Cognac), soit encore des acquisitions par l’intermédiaire du musée Rodin (Hanoï, Saint-Gilles-lez-Bruxelles, Le Havre, Istanbul…).
L’Âge d’airain est entré dans les collections du MuMa le 18 mai 1929, en même temps que le Saint Jean-Baptiste et le Buste de Dalou.
À son retour, le sculpteur reprit un nu masculin en plâtre sur lequel il travaillait depuis octobre 1875. Il le proposa, en janvier 1877, à l’exposition du Cercle artistique et littéraire de Bruxelles. Malgré une accusation de moulage sur nature, Rodin parvint à exposer le bronze au Salon de Paris en 1880 sous le titre L’Âge d’airain.
Le plâtre original, certainement détruit, fut présenté au Salon de Paris l’année de sa création. La sculpture étant devenue trop fragile, Rodin exécuta une nouvelle épreuve. Du même moule furent tirés les plâtres envoyés au musée de Dresde en 1894, à Philadelphie en 1899, à Budapest en 1900, à Saint-Pétersbourg en 1901, de mêmes que ceux qui furent exposés à Paris au pavillon de l’Alma en 1900. Les épreuves en plâtre de L’Âge d’airain répertoriées dans les musées français et étrangers sont assez nombreuses : on en dénombre quinze, soit des dons directs de l’artiste (Saint-Pétersbourg), soit un dépôt par l’État (Cognac), soit encore des acquisitions par l’intermédiaire du musée Rodin (Hanoï, Saint-Gilles-lez-Bruxelles, Le Havre, Istanbul…).
L’Âge d’airain est entré dans les collections du MuMa le 18 mai 1929, en même temps que le Saint Jean-Baptiste et le Buste de Dalou.
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