RODIN, Buste de Dalou
Auguste RODIN (1840-1917)
Buste de Dalou
1883
plâtre stéariné
52 x 43 x 24 cm
© MuMa Le Havre / Charles Maslard
Buste de Dalou
1883
plâtre stéariné
52 x 43 x 24 cm
© MuMa Le Havre / Charles Maslard
Le Buste de Dalou est le portrait d’un sculpteur par un sculpteur. Il s’inscrit dans une série de figures de proches exécutées par Rodin au début des années 1880.
Jules Dalou (1838-1902) est une des personnalités incontournables de la sculpture monumentale de la IIIe République. Il entre en 1852 à la Petite École, future École nationale supérieure des arts décoratifs, deux ans avant Rodin. En 1854, il est admis à l’École des beaux-arts de Paris et commence à gagner sa vie en travaillant pour des ornemanistes. C’est à cette époque qu’il fait la connaissance de Rodin, qui le considère comme son premier ami.
Dans ce buste d’un grand réalisme, Dalou est représenté dans la force de l’âge.
Rodin use d’une grande liberté et livre un de ses portraits les plus expressifs. Les traits marqués du visage, l’ossature apparente et les plis du cou traduisent la force de caractère de l’homme. Le ciseau nerveux du sculpteur rend parfaitement l’homme fier et intransigeant ; la tête droite et relevée et le front haut et dégagé expriment toute la noblesse de ce visage. La découpe de la poitrine – horizontale ou arrondie – a donné lieu à plusieurs variantes.
Ce buste en plâtre est présent dans les collections publiques françaises (Avignon, Bagnols-sur-Cèze, Nîmes, Nice), ou il est entré sous la forme d’un don du musée Rodin effectué dans les années 1920-1930. C’est d’ailleurs ainsi qu’il semble être entré au musée du Havre, car la somme globale de l’acquisition des deux autres œuvres de Rodin – soit 1 800 francs – correspond à l’achat du Saint Jean-Baptiste et de L’Âge d’airain. Les trois plâtres ont été livrés au musée le 18 mai 1929.
Jules Dalou (1838-1902) est une des personnalités incontournables de la sculpture monumentale de la IIIe République. Il entre en 1852 à la Petite École, future École nationale supérieure des arts décoratifs, deux ans avant Rodin. En 1854, il est admis à l’École des beaux-arts de Paris et commence à gagner sa vie en travaillant pour des ornemanistes. C’est à cette époque qu’il fait la connaissance de Rodin, qui le considère comme son premier ami.
Dans ce buste d’un grand réalisme, Dalou est représenté dans la force de l’âge.
Rodin use d’une grande liberté et livre un de ses portraits les plus expressifs. Les traits marqués du visage, l’ossature apparente et les plis du cou traduisent la force de caractère de l’homme. Le ciseau nerveux du sculpteur rend parfaitement l’homme fier et intransigeant ; la tête droite et relevée et le front haut et dégagé expriment toute la noblesse de ce visage. La découpe de la poitrine – horizontale ou arrondie – a donné lieu à plusieurs variantes.
Ce buste en plâtre est présent dans les collections publiques françaises (Avignon, Bagnols-sur-Cèze, Nîmes, Nice), ou il est entré sous la forme d’un don du musée Rodin effectué dans les années 1920-1930. C’est d’ailleurs ainsi qu’il semble être entré au musée du Havre, car la somme globale de l’acquisition des deux autres œuvres de Rodin – soit 1 800 francs – correspond à l’achat du Saint Jean-Baptiste et de L’Âge d’airain. Les trois plâtres ont été livrés au musée le 18 mai 1929.
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