AUBURTIN, Effet de nuages sur les pins. Bord de mer
Jean Francis AUBURTIN (1866-1930)
Effet de nuages sur les pins. Bord de mer
1904-1930
gouache et fusain sur papier
32 x 51,5 cm
Le Havre, musée d’art moderne André Malraux, don Francine et Michel Quentin, 2007
© MuMa Le Havre / Charles Maslard
Effet de nuages sur les pins. Bord de mer
1904-1930
gouache et fusain sur papier
32 x 51,5 cm
Le Havre, musée d’art moderne André Malraux, don Francine et Michel Quentin, 2007
© MuMa Le Havre / Charles Maslard
Image haute définition
Jean Francis AUBURTIN (1866-1930)
Varengeville, gros effet de nuages, bord de mer
1904-1930
gouache et fusain sur papier
32 x 51,5 cm (sans cadre)
Le Havre, musée d’art moderne André Malraux, don Francine et Michel Quentin, 2007
© MuMa Le Havre / Charles Maslard
Varengeville, gros effet de nuages, bord de mer
1904-1930
gouache et fusain sur papier
32 x 51,5 cm (sans cadre)
Le Havre, musée d’art moderne André Malraux, don Francine et Michel Quentin, 2007
© MuMa Le Havre / Charles Maslard
Image haute définition
Formé à l’école des beaux-arts de Paris puis influencé par Puvis de Chavannes, Jean- Francis Auburtin est surtout connu de son vivant comme peintre de grands décors d’inspiration symboliste et mythologique. Plus confidentielles, ses peintures de chevalet et ses œuvres sur papier expriment, quant à elles, toute sa sensibilité contemplative et sa fascination de la nature.
Promeneur solitaire depuis l’enfance, Auburtin, arpente chemins, forêts et rivages qu’il observe et détaille pour nourrir ses paysages d’une vision synthétique toute personnelle.
Après avoir porté entre autre ses chevalets sur les côtes provençales et bretonnes, Auburtin découvre, en 1904 sur la Côte d’Albâtre, le village de Varengeville dont il fait son paysage privilégié.
Il s’y fait construire une maison et un atelier en 1907 et c’est là qu’il passe désormais tous ses étés ; avant d’y finir sa vie et d’y reposer, dans le cimetière marin qui surplombe la Manche.
A Varengeville Auburtin reprend le motif des pins maritimes qu’il traite depuis le Sud (Porquerolles, Côtes des Maures….) comme une longue série où il explore les couleurs changeantes du ciel grâce aux multiples possibilités des tonalités mates de la gouache. En rejetant en angle les silhouettes des arbres se détachant en bout de falaise, il assoit une composition solide où les masses des frondaisons et des nuages s’équilibrent et se répondent pour mieux saisir l’immensité des cieux normands. Jamais loin des symbolistes, proche de théosophes, Auburtin donne, par la grâce des lumières océanes de ses paysages, aussi vrais qu’idéalisés, aussi intimes qu’universels, un sentiment unique de sérénité.
« Sans quitter la présence réelle des choses, la vision se prolonge toujours au-delà de la rétine dans une région qui rejoint l’esprit ».
François Monod, « Les paysages de M. Francis Auburtin », Art et décoration, Mars 1909
Promeneur solitaire depuis l’enfance, Auburtin, arpente chemins, forêts et rivages qu’il observe et détaille pour nourrir ses paysages d’une vision synthétique toute personnelle.
Après avoir porté entre autre ses chevalets sur les côtes provençales et bretonnes, Auburtin découvre, en 1904 sur la Côte d’Albâtre, le village de Varengeville dont il fait son paysage privilégié.
Il s’y fait construire une maison et un atelier en 1907 et c’est là qu’il passe désormais tous ses étés ; avant d’y finir sa vie et d’y reposer, dans le cimetière marin qui surplombe la Manche.
A Varengeville Auburtin reprend le motif des pins maritimes qu’il traite depuis le Sud (Porquerolles, Côtes des Maures….) comme une longue série où il explore les couleurs changeantes du ciel grâce aux multiples possibilités des tonalités mates de la gouache. En rejetant en angle les silhouettes des arbres se détachant en bout de falaise, il assoit une composition solide où les masses des frondaisons et des nuages s’équilibrent et se répondent pour mieux saisir l’immensité des cieux normands. Jamais loin des symbolistes, proche de théosophes, Auburtin donne, par la grâce des lumières océanes de ses paysages, aussi vrais qu’idéalisés, aussi intimes qu’universels, un sentiment unique de sérénité.
« Sans quitter la présence réelle des choses, la vision se prolonge toujours au-delà de la rétine dans une région qui rejoint l’esprit ».
François Monod, « Les paysages de M. Francis Auburtin », Art et décoration, Mars 1909