DEGAS, Étude de draperie
Edgar DEGAS (1834-1917)
Étude de draperie. Étude pour Sémiramis construisant Babylone
ca. 1860-1862
graphite, pierre noire et gouache blanche, sur papier vergé gris-bleu
32,8 x 31,3 cm
© MuMa Le Havre / Florian Kleinefenn
Étude de draperie. Étude pour Sémiramis construisant Babylone
ca. 1860-1862
graphite, pierre noire et gouache blanche, sur papier vergé gris-bleu
32,8 x 31,3 cm
© MuMa Le Havre / Florian Kleinefenn
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Edgar Degas (1834-1917) suit une formation classique à l'École des beaux-arts de Paris et achève son apprentissage par un voyage de trois ans en Italie. De retour à Paris, en 1859, il ambitionne de rénover le genre de la peinture d'histoire et entreprend cinq tableaux La Fille de Jephté, Sémiramis construisant Babylone, Alexandre et Bucéphale, Petites filles spartiates provoquant les garçons et Scène de guerre au Moyen Âge. Les nombreuses études préparatoires parvenues jusqu'à nous témoignent de la lente et difficile maturation de ces œuvres. Cherchant une impossible synthèse qui renouvellerait le genre historique, l'artiste, constamment insatisfait, abandonne finalement ses compositions, les laissant pour la plupart inachevées. Seul Scène de guerre au Moyen Âge sera terminé et présenté au Salon de 1865.
Étude de draperie appartient à la série des dessins préparatoires pour le tableau aujourd'hui conservé au musée d'Orsay, Sémiramis construisant Babylone. Dans cette œuvre, Degas représente la légendaire fondatrice de Babylone, Sémiramis, reine d'Assyrie, accompagnée de sa suite, contemplant du haut d'une terrasse l'avancement des travaux de construction de la ville, implantée sur les rives de l'Euphrate.
Travaillant à cette œuvre pendant près de deux ans, Degas exécute un grand nombre d'études, au crayon, au lavis, au pastel ou à l'huile, pour la composition générale et pour chacun des personnages.
Ce dessin, acquis par Olivier Senn à la première vente de l'atelier Degas, le 6 mai 1918, représente la suivante de Sémiramis, qui se tient juste derrière la reine. Le musée d'Orsay conserve d'autres dessins de ce personnage, qui permettent de comprendre la manière de travailler de l'artiste. D'abord représentée nue pour fixer la position exacte du corps, la femme est à demi drapée, avant de l'être entièrement. L'artiste livre ici une étude de draperie d'une virtuosité et d'une finesse exceptionnelles. La délicate estompe du crayon, associée à la légère fluidité de la peinture blanche, concourt à modeler subtilement les mouvements du corps que le tissu épouse avec souplesse.
Le collectionneur havrais Olivier Senn acheta un pastel préparatoire pour Sémiramis, que son fils, Édouard, donna au musée d'Orsay en mémoire de son père.
Étude de draperie appartient à la série des dessins préparatoires pour le tableau aujourd'hui conservé au musée d'Orsay, Sémiramis construisant Babylone. Dans cette œuvre, Degas représente la légendaire fondatrice de Babylone, Sémiramis, reine d'Assyrie, accompagnée de sa suite, contemplant du haut d'une terrasse l'avancement des travaux de construction de la ville, implantée sur les rives de l'Euphrate.
Travaillant à cette œuvre pendant près de deux ans, Degas exécute un grand nombre d'études, au crayon, au lavis, au pastel ou à l'huile, pour la composition générale et pour chacun des personnages.
Ce dessin, acquis par Olivier Senn à la première vente de l'atelier Degas, le 6 mai 1918, représente la suivante de Sémiramis, qui se tient juste derrière la reine. Le musée d'Orsay conserve d'autres dessins de ce personnage, qui permettent de comprendre la manière de travailler de l'artiste. D'abord représentée nue pour fixer la position exacte du corps, la femme est à demi drapée, avant de l'être entièrement. L'artiste livre ici une étude de draperie d'une virtuosité et d'une finesse exceptionnelles. La délicate estompe du crayon, associée à la légère fluidité de la peinture blanche, concourt à modeler subtilement les mouvements du corps que le tissu épouse avec souplesse.
Le collectionneur havrais Olivier Senn acheta un pastel préparatoire pour Sémiramis, que son fils, Édouard, donna au musée d'Orsay en mémoire de son père.