Programmation à venir
AUTOMNE-HIVER 2025
Ports en vues
8 novembre 2025 > 5 avril 2026
Depuis plusieurs années, les expositions d’hiver du MuMa invitent le visiteur à redécouvrir des collections du musée rarement montrées en proposant autour d’un sujet ou d’un thème des rencontres inédites et des rapprochements entre des artistes d’horizons et d’époques divers. « Ports en vues » est ainsi conçue comme une promenade dans le paysage portuaire.
Le port, promesse de voyage, est avant tout un lieu de travail, caractérisé par ses marqueurs propres : digues, grues, conteneurs, bers et écluses,…
Le paysage portuaire est par essence mouvant, en perpétuelle mutation pour s’adapter aux besoins du transport maritime : un paysage à la frontière du paysage industriel, à tel point que l’on parle de zone industrialo-portuaire, où l’homme est peu présent, perdu dans un univers parfois irréel et souvent hors normes.
À l’antithèse du paysage pittoresque interrogeant la notion de beauté, le paysage portuaire est une source d’inspiration pour les artistes. L’exposition rassemble les travaux d’une trentaine d’artistes, du début du XXe siècle jusqu’à nos jours, parmi lesquels Raoul Dufy, Émile Othon Friesz, Albert Marquet, Roger Guerrant, jusqu’à Pierre et Gilles ou JR, en passant par Noémi Pujol, Sylvestre Meinzer, Jürg Kreienbühl ou Alain Ceccaroli.
L’exposition est l’occasion de célébrer les artistes, photographes, graveurs et peintres, qui investissent les éléments structurants du paysage portuaire. Elle permet de rendre hommage aux artistes donateurs ou à leurs familles, aux galeries et aux particuliers qui, par leur générosité, ont permis de faire entrer de nouvelles œuvres dans les collections du musée.
Chaque année, le MuMa enrichit, en effet, son fonds. C’est ainsi que des artistes aussi différents qu’Hassan Massoudy, Claude Le Meilleur dit Clem, Bernard Plossu ou Jacqueline Salmon sont récemment entrés dans les collections du MuMa. Le fonds ancien vient également d’être enrichi grâce à la donation des Barques devant l’entrée du Port de Toulon d’Émile Othon Friesz par un couple de collectionneurs et à l’acquisition d’une œuvre de 1902 de Raoul Dufy, Le Port du Havre.
Une œuvre de jeunesse de Raoul Dufy acquise par le MuMa
Acquise à Londres en avril dernier auprès de la maison d’enchères, Bonhams, Le Port du Havre vient compléter de manière pertinente la série Fin de journée au Havre dont le MuMa possédait déjà trois œuvres, acquises respectivement en 2012, 2013 et 2016.
Cette dernière met en avant les premiers pas de l’artiste vers le fauvisme, qui développe ici toute une gamme de couleurs fauves, et des touches puissantes de rouge, vert et jaune.
Une importante donation d’œuvres du calligraphe Hassan Massoudy
En 2024, Hassan Massoudy, calligraphe d’origine irakienne, offre au MuMa environ 250 œuvres réalisées lors de ses études aux Beaux-Arts de Paris. Ses courts séjours au Havre pendant les années 70 lui permettent de découvrir les espaces portuaires qui marquent sa mémoire d’artiste de manière indélébile. Il décrit ainsi son travail de cette époque : « …Tous ces morceaux de ferraille, proues de cargo, grosses chaînes, amarres, tuyaux qui serpentent, enchevêtrements de câbles, vannes, se transforment et prennent vie. Les grues deviennent girafes, les véhicules de manutention deviennent crabes aux larges pinces, les vannes acquièrent des yeux et parfois un sourire. Tout est sombre, noir ou rouille, alors je colore de rouge, de bleu, de jaune, de vert, en aplats de couleurs inspirés de Fernand Léger… ».
8 novembre 2025 > 5 avril 2026

Hassan Massoudy, Grues, Vers 1970-1972, gouache sur papier, 30,3 x 25,3 cm. Don de l’artiste - 2024
Le port, promesse de voyage, est avant tout un lieu de travail, caractérisé par ses marqueurs propres : digues, grues, conteneurs, bers et écluses,…
Le paysage portuaire est par essence mouvant, en perpétuelle mutation pour s’adapter aux besoins du transport maritime : un paysage à la frontière du paysage industriel, à tel point que l’on parle de zone industrialo-portuaire, où l’homme est peu présent, perdu dans un univers parfois irréel et souvent hors normes.
À l’antithèse du paysage pittoresque interrogeant la notion de beauté, le paysage portuaire est une source d’inspiration pour les artistes. L’exposition rassemble les travaux d’une trentaine d’artistes, du début du XXe siècle jusqu’à nos jours, parmi lesquels Raoul Dufy, Émile Othon Friesz, Albert Marquet, Roger Guerrant, jusqu’à Pierre et Gilles ou JR, en passant par Noémi Pujol, Sylvestre Meinzer, Jürg Kreienbühl ou Alain Ceccaroli.

PIERRE ET GILLES - Pierre Commoy (1950) et Gilles Blanchard (1953), Dans le port du Havre, 1998, photographie peinte, 101 x 124 cm . ©Noirmont Art Production
Chaque année, le MuMa enrichit, en effet, son fonds. C’est ainsi que des artistes aussi différents qu’Hassan Massoudy, Claude Le Meilleur dit Clem, Bernard Plossu ou Jacqueline Salmon sont récemment entrés dans les collections du MuMa. Le fonds ancien vient également d’être enrichi grâce à la donation des Barques devant l’entrée du Port de Toulon d’Émile Othon Friesz par un couple de collectionneurs et à l’acquisition d’une œuvre de 1902 de Raoul Dufy, Le Port du Havre.
Une œuvre de jeunesse de Raoul Dufy acquise par le MuMa

Raoul DUFY (1877-1953), Le Port du Havre, 1902, huile sur toile, 50,1 x 60 cm. Achat de la Ville du Havre avec l’aide du FRAM - 2025. ©MuMa Le Havre/ François Dugué
Cette dernière met en avant les premiers pas de l’artiste vers le fauvisme, qui développe ici toute une gamme de couleurs fauves, et des touches puissantes de rouge, vert et jaune.
Une importante donation d’œuvres du calligraphe Hassan Massoudy
En 2024, Hassan Massoudy, calligraphe d’origine irakienne, offre au MuMa environ 250 œuvres réalisées lors de ses études aux Beaux-Arts de Paris. Ses courts séjours au Havre pendant les années 70 lui permettent de découvrir les espaces portuaires qui marquent sa mémoire d’artiste de manière indélébile. Il décrit ainsi son travail de cette époque : « …Tous ces morceaux de ferraille, proues de cargo, grosses chaînes, amarres, tuyaux qui serpentent, enchevêtrements de câbles, vannes, se transforment et prennent vie. Les grues deviennent girafes, les véhicules de manutention deviennent crabes aux larges pinces, les vannes acquièrent des yeux et parfois un sourire. Tout est sombre, noir ou rouille, alors je colore de rouge, de bleu, de jaune, de vert, en aplats de couleurs inspirés de Fernand Léger… ».