MARQUET, Femme, enfant et homme de dos
Albert MARQUET (1875-1947)
Femme, enfant et homme de dos
ca. 1904
encre noire sur papier vélin
19,5 x 27,6 cm
© MuMa Le Havre / Charles Maslard
Femme, enfant et homme de dos
ca. 1904
encre noire sur papier vélin
19,5 x 27,6 cm
© MuMa Le Havre / Charles Maslard
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Dès ses années de formation à l'École des arts décoratifs, en compagnie de Matisse et de Camoin notamment, Albert Marquet (1875-1947) s'échappe pour rejoindre la rue parisienne et son théâtre vivant. Gustave Moreau, son maître à l'École des beaux-arts, l'incite à poursuivre ce travail sur le motif. Attablé à la terrasse d'un café ou caché sous une porte cochère, le jeune artiste dessine passants et attelages, avant de partager avec Matisse ses premiers essais picturaux. Ses dessins révèlent un vrai talent pour saisir sur le vif, en quelques coups de pinceau à l'encre de Chine, une silhouette ou une attitude.
Femme, enfant et homme de dos appartient à l'ensemble des croquis de rue exécutés pour l'illustration de la seconde édition de l'ouvrage de Charles-Louis Philippe Bubu de Montparnasse. L'artiste avait employé l'été 1904 à travailler ardemment sur ce projet, avant de se voir finalement refuser ses dessins par l'éditeur. Marquet l'annonce à son ami Matisse quelque temps plus tard : « Bubu cette fois est tout à fait mort. J'ai reçu une lettre de Philippe m'annonçant que le dessinateur Grandjouan était chargé des illustrations. »
Très attaché à ces dessins à l'encre de Chine, l'artiste, profondément déçu, décide de les exposer au Salon d'automne de 1904, à côté de certains de ses travaux récents consacrés à des vues larges et en plongée de son nouveau quartier, la porte de Saint-Cloud. Ces petites figures rapidement dessinées réapparaîtront dans ses peintures de paysage, notamment ses vues des quais de Paris des années 1905-1906.
Femme, enfant et homme de dos appartient à l'ensemble des croquis de rue exécutés pour l'illustration de la seconde édition de l'ouvrage de Charles-Louis Philippe Bubu de Montparnasse. L'artiste avait employé l'été 1904 à travailler ardemment sur ce projet, avant de se voir finalement refuser ses dessins par l'éditeur. Marquet l'annonce à son ami Matisse quelque temps plus tard : « Bubu cette fois est tout à fait mort. J'ai reçu une lettre de Philippe m'annonçant que le dessinateur Grandjouan était chargé des illustrations. »
Très attaché à ces dessins à l'encre de Chine, l'artiste, profondément déçu, décide de les exposer au Salon d'automne de 1904, à côté de certains de ses travaux récents consacrés à des vues larges et en plongée de son nouveau quartier, la porte de Saint-Cloud. Ces petites figures rapidement dessinées réapparaîtront dans ses peintures de paysage, notamment ses vues des quais de Paris des années 1905-1906.