LEGALLAIS, Nature morte
André LEGALLAIS (1921-1980)
Nature morte
1955
huile sur toile
50 x 61 cm
Le Havre, musée d'art moderne André Malraux, achat de la Ville, 1956
© 2005 MuMa Le Havre / Florian Kleinefenn
Nature morte
1955
huile sur toile
50 x 61 cm
Le Havre, musée d'art moderne André Malraux, achat de la Ville, 1956
© 2005 MuMa Le Havre / Florian Kleinefenn
André LEGALLAIS (1921-1980)
Le Port du Havre
1959
huile sur bois
64 x 91 cm
musée d'art moderne André Malraux
© 2005 MuMa Le Havre / Florian Kleinefenn
Le Port du Havre
1959
huile sur bois
64 x 91 cm
musée d'art moderne André Malraux
© 2005 MuMa Le Havre / Florian Kleinefenn
André Legallais est né au Havre – rue Félix Faure – en 1921. Il est issu d’un milieu modeste puisque son père était jardinier. A l’âge de douze ans le jeune homme quitte l’école pour apprendre un métier. Il devient peintre en bâtiment à la maison Levade. Il s’inscrit à l’École municipale des Beaux-Arts de la ville et y suit des cours durant trois ans. Après-guerre, il voyage à travers l’Europe. Il se rend à Bruges où il découvre les peintres flamands et à Ostende, ville qui inspire les artistes contemporains, dont Édouard Pignon, par sa lumière. Il voyage également en Espagne et en Italie où il fait la découverte des peintres primitifs.
André Legallais peint sur le motif. Sa peinture est marquée par ailleurs par le métier qu’il a exercé au cours de sa vie. Effectivement l’artiste travaille beaucoup à partir de peintures pour bâtiment, qui n’ont pas les mêmes propriétés que la peinture à l’huile. Dès lors il réinvente les couleurs et joue avec les nuances dans des œuvres figuratives. Il peint des natures mortes, des paysages mais aborde aussi la thématique industrielle à travers la représentation du port du Havre.
En tant que conservateur des musées du Havre, Reynold Arnould reçoit la demande de la municipalité d’encourager et de soutenir le développement de l’activité artistique au Havre. Achetée en 1956 à la galerie Jacques Hamon pour 12 000 Francs[1], Nature morte fait partie de la série d’œuvres d’artistes havrais achetées dans cet objectif. Ces toiles ont souvent ensuite été accrochées dans les services municipaux.
Quatre années plus tard, en 1960, Reynold Arnould achète une deuxième toile de l’artiste : Le Port du Havre pour 250 Nouveaux Francs.
[1] Facture de la Galerie Jacques Hamon en date du 8 juin 1956. Dossier d’œuvre, archives MuMa.
André Legallais peint sur le motif. Sa peinture est marquée par ailleurs par le métier qu’il a exercé au cours de sa vie. Effectivement l’artiste travaille beaucoup à partir de peintures pour bâtiment, qui n’ont pas les mêmes propriétés que la peinture à l’huile. Dès lors il réinvente les couleurs et joue avec les nuances dans des œuvres figuratives. Il peint des natures mortes, des paysages mais aborde aussi la thématique industrielle à travers la représentation du port du Havre.
En tant que conservateur des musées du Havre, Reynold Arnould reçoit la demande de la municipalité d’encourager et de soutenir le développement de l’activité artistique au Havre. Achetée en 1956 à la galerie Jacques Hamon pour 12 000 Francs[1], Nature morte fait partie de la série d’œuvres d’artistes havrais achetées dans cet objectif. Ces toiles ont souvent ensuite été accrochées dans les services municipaux.
Quatre années plus tard, en 1960, Reynold Arnould achète une deuxième toile de l’artiste : Le Port du Havre pour 250 Nouveaux Francs.
[1] Facture de la Galerie Jacques Hamon en date du 8 juin 1956. Dossier d’œuvre, archives MuMa.
Par Claire Rançon et Clémence Poivet-Ducroix, MuMa Le Havre
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