BOUTET DE MONVEL, New York
Bernard BOUTET DE MONVEL (1881-1949)
New York
huile sur toile
42,1 x 42,5 cm
© MuMa Le Havre / David Fogel — © ADAGP, Paris, 2013
New York
huile sur toile
42,1 x 42,5 cm
© MuMa Le Havre / David Fogel — © ADAGP, Paris, 2013
Bernard Boutet de Monvel (1881-1949), souvent qualifié de portraitiste mondain, appartient à la période de renouveau des arts décoratifs français, qui modernisent leurs lignes au contact de la géométrie cubiste. Tout comme les constructions géométriques, la ville, par son foisonnement de signes et son orthogonalité, est synonyme de modernité.
Boutet de Monvel séjourne à New York pour la première fois en 1926, année où commence sa collaboration en tant qu'illustrateur avec le magazine Harper's Bazaar. Les premiers artistes européens à aborder New York en 1915, Duchamp, Picabia, Gleizes, sont frappés par le rythme de la vie new-yorkaise. À son arrivée, dix ans plus tard, Boutet de Monvel donne une vision différente de la ville, où prédomine la ligne architecturale.
Le New York de Boutet est anonyme. Il peint la modernité du pays à travers ses usines et ses buildings. Animée de forts contrastes, dans un cadrage en contreplongée appuyée, la peinture apparaît comme le double d'une image photographique qui affirme alors sa nature artistique. Selon une technique qu'il a utilisée toute sa vie, Boutet photographie d'abord son sujet, puis procède à une mise au carreau pour reporter le motif agrandi sur la toile. Au cours de cette opération, il élimine tout détail superflu. C'est ainsi qu'il photographie les gratte-ciel dans une vertigineuse série de clichés dont il tire ensuite des tableaux.
Boutet de Monvel exécute une vingtaine de tableaux de New York pendant ses années américaines, principalement entre 1928 et 1932, tout en poursuivant avec succès une carrière de portraitiste de la haute société.
Boutet de Monvel séjourne à New York pour la première fois en 1926, année où commence sa collaboration en tant qu'illustrateur avec le magazine Harper's Bazaar. Les premiers artistes européens à aborder New York en 1915, Duchamp, Picabia, Gleizes, sont frappés par le rythme de la vie new-yorkaise. À son arrivée, dix ans plus tard, Boutet de Monvel donne une vision différente de la ville, où prédomine la ligne architecturale.
Le New York de Boutet est anonyme. Il peint la modernité du pays à travers ses usines et ses buildings. Animée de forts contrastes, dans un cadrage en contreplongée appuyée, la peinture apparaît comme le double d'une image photographique qui affirme alors sa nature artistique. Selon une technique qu'il a utilisée toute sa vie, Boutet photographie d'abord son sujet, puis procède à une mise au carreau pour reporter le motif agrandi sur la toile. Au cours de cette opération, il élimine tout détail superflu. C'est ainsi qu'il photographie les gratte-ciel dans une vertigineuse série de clichés dont il tire ensuite des tableaux.
Boutet de Monvel exécute une vingtaine de tableaux de New York pendant ses années américaines, principalement entre 1928 et 1932, tout en poursuivant avec succès une carrière de portraitiste de la haute société.